Ce jeune collectif d'artistes, poètes ou dessinateurs aux goûts variés, approchent le théâtre, frôlent la performance, dessinent l'espace public, et affichent leurs premières marques dans la confusion des genres et des manières.

Animés par la même envie d'écrire, que ce soit des pièces ou des tableaux, ils sont là. L'étiquette est difficile à marquer. Ils sont dans les idées que la tête cache derrière. Ils sont dans le bordel de ce monde pro-gonzo.
Balle Perdue n'est pas guerrier. Ils jettent, proposent, composent, écrivent, questionnent, puis se déplacent, démarrent et se cassent...ils laissent derrière eux le silence du dommage collatéral. Celui du doute de l'art. Ce truc que la culture cherche  à définir et qui se résume en fumée schizophrène.
Les balles perdues viennent à peine de se garer, et seront à l'heure.
Pour information, ils n'ont aucune solution.