L'effondrement, et le relèvement des corps, leur accroche au sol, au ciel, aux autres comme thème principal de cette écriture chorégraphique. L'espace de représentation de cette danse au cœur d'un territoire de paix relative : le parvis de l'Opéra à Marseille. Un trompe-l'œil en trois dimensions, ruine imaginaire de cet opéra, énorme cratère posé sur son parvis, invitera les corps et la voix – entre orient et occident – à une dédicace à la vie, résonnant avec notre actualité contemporaine.Une série de portraits dansés du « combattant » au sein d'espaces de conflit, la paix ayant été réduite à l'exception. Nos corps, nos respirations, cet espace et une sirène, un mercredi de mars 2014. Ni réel, ni fiction, juste un témoignage.

Cette proposition est dédicacée à la 100ème du rituel Sirènes et midi net, mais aussi à Edouard Elias – photographe – et Didier François – journaliste – retenus en Syrie depuis le 6 juin 2013 (ou en espérant d'ici là, à leur retour à la paix, auprès des leurs).