Depuis 1992, eRikm a étendu le champ de l'expérimentation artistique sur la scène internationale.

Tout en maintenant une fusion constante entre la pensée, l'instinct et la sensibilité, il poursuit une simultanéité de pratiques et aborde l'interaction entre les différents modes de composition, en relation avec et utilisant toutes les langues. De ses premières expériences de guitariste jusqu'à ses travaux visuels ultérieurs, il est un genre-bender franc-tireur qui brise toutes les tentatives de le classer de façon pratique.  Il traite les sons comme des organismes vivants, en constante évolution, toujours ouverts au risque d'accident ou de plaisir/unisson. Alors qu'il joue avec toutes ces contradictions dans ses improvisations, sa performance atteint de nouveaux sommets d'intensité, où se mêlent compréhension et sensation, sérieux et farce, anticipation et instinct. Son travail fait référence à la fois à l'intime et au politique, à la fois à la culture populaire et à la haute culture, mais sans démonstration. Il crée plutôt une connexion de court-circuit entre les points avec son matériel généré en direct (et dégénéré) - du bruit à la référence - présentant de multiples façons de capturer chaque instant du présent dans un foyer clair. Tout au long de sa carrière, des collaborations se sont naturellement nouées avec son public et ses contemporains, notamment : Luc Ferrari, Christian Marclay, Mathilde Monnier, Thurston Moore, FM Einheit... Des coïncidences qui ont confirmé sa recherche instinctive de transmutation et de jeu à plusieurs niveaux. Depuis 1997, seul ou avec des collaborateurs, eRikm a effectué des tournées (5-7 projets en tournée à ce jour), ou créé à la demande des pièces spécifiques, transversales ou pour des espaces fixes (maisons de disques, radio, festivals, centres artistiques...). La recherche d'eRikm trouve un écho dans l'ensemble de son travail, à la frontière de la découverte scientifique et de la curiosité poétique du monde.