Les Ecoles s'en mêlent

ENSAM, ENSAD, JAM


2018 Zone 1, 2 et 4

Espaces publics de poche, Bascules et Nuages... Que Nuages...

Pour cette 12e édition, trois écoles supérieures de Montpellier se sont prêtées au jeu et à l'aventure. De nombreux apprentis comédiens, architectes et musiciens investissent l'espace de la ZAT à travers des performances et des créations à partager avec le public.

Espaces publics de poche - ENSAM

Les travaux des étudiants présentés durant la ZAT ont été réalisés dans le cadre du workshop Espaces publics de poche. Son objectif est d'amener les étudiants à investir conceptuellement les questions relatives à l'espace public, à en questionner l'usage aujourd'hui. Il propose une réflexion sur ce qui constitue un micro lieu urbain, et met en scène les comportements ordinaires des citadins. Au centre des réflexions : l'espace, le corps, l'appropriation, les pratiques sociales, les sens... Les matériaux utilisés sont choisis pour leur simplicité de mise en œuvre, leurs faibles coûts, mais peuvent être également de l'ordre du ready-made, du recyclage.

Bascules - ENSAM

La roue de hamster et la chaise à bascule. Les étudiants de l'École d'architecture de Montpellier se sont évertués à établir un dialogue entre l'objet et la ville. L'idée directrice de ce travail a consisté à définir les qualités indispensables que doit présenter tout objet installé dans l'espace public. Ludique et sportive, la roue de hamster offre une expérience unique ou se côtoient le mouvement et l'immobilité. En nous proposant de faire le tour du quartier dans la roue de hamster, les étudiants de l'ENSAM interrogent notre relation à l'espace public. Détente et contemplation, la chaise à bascule associe le mouvement à la tranquillité. S'installer à deux sur cette chaise permettra de partager les perceptions et les émotions générées par l'espace public.

Nuages... Que Nuages... - ENSAD

Douze interprètes, étudiants de l'ENSAD, se prêtent au lieu. Ils épuisent le parcours. Chacun le sien. Chacun le leur. Employer, déployer, biffins du sensible... Le parcours devient partition. Le lieu du corps dialogue avec le corps du lieu. Chaque parcours est trace. Ici, l'espace est public. Là, le public est mémoire. Le semblable devient personnage, on le reconnaît, on s'y attache, on l'aime. Le personnage tend le miroir, il cherche comme ça l'amour, dans les interstices pendant que des fleurs passent dans le ciel...

 

2018